L’aquarelle, une maison anglaise en Ukraine

(3 avis client)

Nathalie de Kaniv

Sortie en librairie le 13 mars 2017

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Distributeur : Pollen
Genre : roman
Époque : XXe-XXIe
Nombre de pages : 172
Format : 14×20 cm
ISBN 979-10-96673-04-9
Livre broché
Imprimeur : Maury SAS

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Catégorie : Étiquette :

Pendant ses vacances en Angleterre, Eileen Wortley ne s’attend pas à retrouver dans cette très vieille librairie de Canterbury l’aquarelle originale qui orne le salon de sa maison en France. Celle-ci aussi est signée par sa mystérieuse aïeule. Et le libraire s’appelle Wortley…
Un voyage inattendu à la découverte d’un passé douloureux, caché plus qu’oublié, commence soudain ici.
Sa grand-mère qui vit loin d’ici, sa mère muette sur son passé, et ce libraire inconnu: tous détiennent une part de ce mystère familial. Pour sa fille, pour éloigner les ombres de son enfance, Eileen doit enfin percer ce secret : qui est véritablement l’auteur de cette aquarelle ?
Nathalie de Kaniv, historienne et rédactrice, spécialiste des relations culturelles et artistiques en Europe, est connue pour ses travaux de traduction et de recensions auprès des éditeurs de l’Europe de l’Est des auteurs français, tels que Père François You (abbé de Maylis) et Anne-Marie Pelletier (prix Ratzinger).
Elle signe ici un très joli roman  tout en finesse et en délicatesse, pour nous emmener depuis l’Angleterre des vieilles librairies, des napperons en dentelle et à l’odeur de thé à la bergamote, jusque dans une Ukraine oubliée, un pays cultivé autrefois épris d’Europe, avant les ravages de la révolution bolchévique de 1917, la famine, la persécution des élites, les déportations et les exécutions.

 

3 reviews for L’aquarelle, une maison anglaise en Ukraine

  1. Un très joli roman écrit avec le cœur. Bravo!

  2. Une histoire familiale touchante qui nous fait voyager dans le temps, de l’Angleterre à l’Ukraine…

  3. Voici donc Eileen qui accompagne sa fille Alexandra en voyage scolaire en Angleterre. Ce séjour prévoyant une journée à Canterbury, Eileen en profite pour partir à la recherche de la rue figurant sur cette vieille carte postale offerte par son arrière-grand-mère alors qu’elle était enfant. La rue n’a pas changé, même la librairie figurant sur l’image est toujours identique. En en poussant la porte, Eileen va entreprendre un voyage auquel elle ne s’attendait pas. Elle va rencontrer son passé familial.

    Parce que dans cette famille, l’histoire familiale est tue, complètement enfouie, par soucis de protection. Cette histoire est pesante, étroitement liée à l’histoire ukrainienne, omniprésente et cachée. C’est le fardeau d’Eileen. Ne pas connaître son histoire, ses origines, lui pèse. Alors, à l’occasion de la découverte de cette aquarelle peinte par son aïeule, Eileen va mener son enquête et aller à la rencontre des siens. A commencer par Adèle.

    Adèle, une jeune anglaise belle et cultivée qui va épouser un Ukrainien. Mais voilà, Adèle et son mari vont être rattrapés par l’Histoire, notamment l’indépendance de l’Ukraine. Ils vont connaître la répression brutale et la déportation, laissant leur fille derrière eux. Adèle sera à l’origine de cette lignée de femmes fortes et si fragiles: Adèle, Marie, la grand-mère, la mère, Eileen, Alexandra. Une lignée qui subira les outrages de l’Histoire et qui prendra le parti de taire les tragédies familiales pour protéger leur descendance. Mary maintiendra à sa façon la mémoire des siens dans un contexte particulièrement difficile, et transmettra ce qu’elle pourra. Jusqu’à Eileen qui fera tout pour lever le voile.

    Une écriture sobre, élégante, agréable. Un roman court lu d’une traite.

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