De miel et de saké

(9 avis client)

Nathalie Maranelli

 

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Distributeur : Pollen
Genre : Roman
Époque : Contemporaine
Nombre de pages : 168
Format : 14 x 20 cm
ISBN: 979-10-96673-17-9

Livre broché

Article disponible sur ce site. Publication septembre 2018

16,00

 

Dans la forêt d’Amazonie, sur la terre des Guaranis, le vieux chef, le cacique, ordonne à Anahi de rentrer en Europe. La jeune métisse doit trouver ce mythique parchemin qui seul sauverait les Indiens de la mort annoncée.

Le progrès, comme disent les  Occidentaux, ravage la forêt, et les terres ancestrales disparaissent inexorablement, emportant avec elles toute une civilisation.

De retour chez elle, à Paris, loin de la terre de ses ancêtres, Anahi doit trouver le secret de ce parchemin, le message que les Blancs sauront entendre.

Avec la rencontre de deux cultures, c’est autour de la cérémonie du thé que le secret surgira : avec du miel ou avec du saké ?

 

 

L’auteure

Auteure engagée dans le combat humaniste pour la défense de l’Amazonie, sa terre et ses cultures, Nathalie Maranelli signe un second  ouvrage après  « Parfums d’infancia »   (L’Harmattan 2014).

 

 

9 reviews for De miel et de saké

  1. (client confirmé)

    Je me suis laissée guidée et embarquée sur une pirogue vers d’autres contrées… à la rencontre de cultures si riches et (en apparence) si différentes… en traversant les quartiers de Paris (que j’aime tant) en compagnie d’Anahi, de Takia et de ses précieux amis… avoir cette impression que la dame au chapeau noire serait peut être une célèbre auteure française… entre roman et conte… le tout sur le fil conducteur de l’Amazonie… je me suis installée dans ce beau moment.

    Vraiment, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire…

  2. Roman captivant qui traite des sujets très actuels du choc des civilisations et de l’avenir de l’Amazonie. A lire d’une seule traite!! P.A.

  3. Anahi, Takia ….des prénoms qui à eux seuls font voyager…..une rencontre de mondes différents, de cultures différentes, de perceptions différentes…le tout sur le fond de la cause Amazonienne.J’ai pris un réel plaisir à la lecture de ce roman, que je conseille vivement à tout le monde 🙂 .

  4. Voici un très joli roman. L’écriture est dénuée d’artifices et est empreinte d’une grande douceur. J’ai aimé le style de l’auteure, à travers lequel ressortent toute sa sensibilité et son empathie. Mais aussi ses prises de position.

    L’arrière-grand-père d’Anahi est le chef et chaman d’une tribu amazonienne, les Guaranis. Il mise beaucoup sur la jeune femme pour faire passer son message et sensibiliser les Européens au problème de la déforestation massive de l’Amazonie (entre autres).

    En effet, les tentatives d’ interventions du vieux chef sont restées lettre morte. Rien ni personne ne lève le petit doigt pour leur venir en aide et sauvegarder leur patrimoine. Le défrichage bat des records. Ce roman rappelle la catastrophe que représente cette déforestation et exploitation continues: le choc des cultures, le vol des terres aux tribus, la disparition de la faune et de la flore, le déplacement et l’occidentalisation des tribus, la perte des repères et des traditions ancestrales, le taux croissant de pollution, la diminution des ressources en eau, la crise écologique et énergétique, ….

    Ce roman, c’est aussi une ouverture à l’Autre, c’est un encouragement au partage, chaque culture ayant à apporter aux autres, c’est une sagesse à partager. Ce roman met en avant à la fois l’urgence de notre situation environnementale et la richesse de la diversité culturelle. C’est une éloge à la tolérance, et je pense, un parfait reflet de la personnalité de l’auteure.

    J’aurais juste le regret que ce livre soit si court. J’aurais aimé en savoir davantage sur le quotidien, les mœurs et coutumes de la tribu, ici mise en avant au travers de la sagesse de Takia. Sur la culture nippone aussi, si riche en enseignements.

    Bref, un joli récit, entre roman, autobiographie et conte initiatique. Un sympathique clin d’œil à la non moins sympathique Dame au Chapeau Noir… Un roman qui fait voyager, plein d’une belle philosophie de vie.

  5. Un roman à l’image de son titre, doux comme du miel, fort comme du saké.
    J’ai tout de suite été séduite par ce titre et par la belle couverture me promettant ainsi un beau voyage.
    Et ce fut le cas, une lecture dépaysante où nous sommes transportés à travers plusieurs pays, plusieurs cultures, plusieurs vies. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, fluide et plein de poésie, elle raconte avec beaucoup de finesse cette histoire, avec de belles descriptions, légères.
    J’ai fait ainsi la connaissance de Anahi, elle est l’arrière petite-fille d’un vieux chef d’une tribu amazonienne, les Guaranis. Celui-ci lui a demandé de retrouver un parchemin qui pourrait sauver lui et sa tribu d’une mort programmée. On connait les problèmes de ces tribus amazoniennes qui voient leurs lieux se dévaster petit à petit, ce chef espère que Anahi va pouvoir sensibiliser les Européens en retrouvant ces écrits.
    À son retour en Europe, elle va donc partir en quête de ce mystérieux parchemin, et malgré de nombreuses recherches, elle va peiner pour le trouver. Son amie Miyako va lui faire rencontrer une personne précieuse qui lui donnera une piste. Cette amie a un frère, Haruki, celui-ci est au Japon, est écrivain et va venir en France chez sa sœur. Il va rencontrer Anahi, chacun va échanger autour de sa culture, de son pays.
    Une très belle histoire, j’ai aimé le mélange de culture, les échanges culinaires entre les deux personnages. Le miel que Anahi aime beaucoup et met un peu partout dans ses plats et le saké que Haruki consomme régulièrement, chacun fait découvrir à l’autre les richesses de leur pays, et tout ceci dans un décor Parisien, avec ses charmes, ses rues.
    L’auteure, Nathalie Maranelli, est engagée dans le combat pour la défense de l’Amazonie, elle connait bien le sujet et on ne peut pas rester insensible face à ce qui arrive à ces peuples qui voient leurs pays se dégrader depuis des années. En ces moments où l’environnement doit être le sujet de préoccupation de beaucoup, ce roman tombe très bien. Il nous rappelle avec délicatesse les drames qu’il se passe dans ces contrées éloignées qui sont, ne l’oublions pas, les poumons de la Terre.
    J’ai beaucoup aimé cette lecture, je me suis laissée bercer par les aventures de Anahi et Haruki. J’ai appris des rites et habitudes que je ne connaissais pas, la lecture m’a embarquée dès le départ, et j’ai passé un très bon moment.
    À noter l’apparition d’une romancière célèbre au chapeau noir que l’on reconnaît facilement, elle a accepté d’apparaitre dans ce roman, et c’est juste magique de la croiser, toute en gentillesse et subtilité, à l’image de cette histoire.
    Je ne peux que vous conseiller ce roman, vous allez voyager, voir des paysages, sentir des odeur, gouter des mets. Une histoire où tous nos sens sont mis à contribution, Nathalie Maranelli a réussi à faire passer tout cela à travers les mots et c’est très appréciable.
    Je lui souhaite tout le succès que mérite son roman, et j’espère pouvoir la croiser à travers un autre de ses écrits.

  6. Une très belle histoire, mais j’attends la suite !

    J’ai beaucoup aimé ce roman qui parle de sujets qui me tiennent à coeur, notamment ces tribus indigènes dont les terres sont volées et qui se meurent à cause des pays qui détruisent leurs forêts pour de l’argent. La pollution, l’empoisonnement de l’eau et des sols, le non-respect de ces peuples qui vivent en communion avec la nature, c’est sur ces bases que l’intrigue repose.

    On suit Anahi, une jeune métisse qui vit à Paris, écartelée entre son amour pour la forêt amazonienne, où vit son peuple, et Paris, où elle vit et où elle est née. Etroitement liée à son grand-père, le chef de la tribu, elle se voit confier la mission de retrouver un parchemin mythique qui pourrait les sauver de la destruction. C’est avec l’aide de sa meilleure amie japonaise et de son frère qu’elle parviendra à ses fins…

    J’ai aimé le mélange de ces cultures, même si c’est dommage que la meilleure amie d’Anahi soit aussi peu présente finalement. Les moments que la jeune femme passe dans la forêt
    amazonienne sont mes préférés. La romance est jolie, même si j’ai eu du mal à adhérer au personnage masculin, trop bizarre à mon goût, mais c’est vraiment un avis personnel.
    Le grand-père est un personnage vénérable et haut-en-couleur que l’on prend plaisir à découvrir. Il arrive étrangement à s’adapter aux changements de lieux, tout en gardant sa propre personnalité. L’amour et la connexion quasi magique qui circulent entre lui et sa petite-fille sont vraiment très beaux et touchants.
    Par contre, j’espère qu’un tome deux est prévu car le roman s’arrête quand tout cela devient encore plus intéressant ! Impossible de ne pas connaître la suite et le dénouement, j’espère donc que l’auteure terminera son histoire et ne la laissera pas ainsi inachevée.
    Cocomilady

  7. (client confirmé)

    V.V
    Comme dans “Parfums d’Infancia”, son premier ouvrage, je retrouve chez cette auteure une capacité à peindre “l’exotisme” avec une pédagogie (ni prétentieuse, ni rébarbative), mêlée d’une fantaisie qui n’appartient qu’à elle. Cela tient, il me semble, à un talent narratif particulier, très frais. La rencontre des deux cultures, captivante, nous rappelle que le monde est tout petit et très vaste, à la fois, dans sa complexité.
    Tout en épousant, évidemment, la cause d’Anahi, on s’intéresse aussi au point de vue de son amant japonais. Pas de démagogie ni de grands élans bien-pensants et cela fait du bien. Un débat ouvert dont on aimerait connaître la suite romanesque. Une suite nippone, peut-être ?

  8. De miel et de saké, de Nathalie Maranelli (éditions Lazare et Capucine, 2018)
    J’ai été charmée par ce livre, qui alerte pourtant sur un sujet grave : la dégradation accélérée de l’Amazonie. Cette Amazonie brésilienne, on la touche, on la hume, on la goûte – c’est le fameux miel qui donne la moitié de son titre au roman. Qui avait entendu parler de miel amazonien ? Il n’appartient semble-t-il qu’à certains élus de l’apprécier, dans sa sauvagerie – sucré, mais âpre. La narratrice est de ceux-là ; de même que son grand-père, un cacique fameux qui se bat depuis des décennies pour la reconnaissance et la défense de la forêt primordiale et de ses habitants. Ce miel rend à la jeune femme santé et vitalité.
    Le saké, deuxième terme du titre, ne se laisse pas non plus apprivoiser à la première gorgée. Il distille une violence, raffinée certes, extrêmement civilisée : celle du Japon. C’est la boisson emblématique d’un écrivain japonais venu à Paris séjourner auprès de sa sœur, qui est aussi la voisine et meilleure amie d’Anahi.
    Comment Haruki et Anahi, si peu faits pour dialoguer, vont s’entendre pourtant au-delà des malentendus, est une partie du tissage de ce livre. Une partie seulement. Lui va devoir sortir de sa propre urgence intérieure pour secourir Anahi, qui elle s’efforce de seconder son grand-père dans son combat pour l’Amazonie.
    Mais, lorsqu’on offre aux autres avec courage et générosité, ne se secoure-t-on pas soi-même en premier chef ? C’est un peu le message que m’a susurré ce livre. Comme dans la vie, rien ne s’y passe comme attendu. Comme dans la vie, on ne comprend pas tout, on est cueilli. L’improbable s’installe et dure, comme ce couple d’inséparables qui adopte Anahi, puis Haruki. Comme dans la vie, les malentendus rapprochent, l’attirance effraie et sépare, l’évidence n’a pas pouvoir de décision, les plus jolis chemins sont ceux de traverse… et l’Amazonie continue de mourir. Il n’y a pourtant pas de cause perdue, et le livre de la mémoire reste à écrire.
    Merci Nathalie pour ce beau voyage à hauteur de femme.

  9. (client confirmé)

    Le pouls de ce roman est palpable. L’intensité qui se dégage du récit de Nathalie Maranelli est si puissante qu’elle fera vibrer votre âme et rendra sensibles, même les plus endurcis, à la cause amazonienne. Toute en dualité, tantôt douce et réconfortante comme du miel ou vivifiante et poignante comme du saké, l’histoire, portée par des personnages riches et complexes, ne laissera personne indifférent. Le style d’écriture nerveux au début puis d’une justesse déconcertante rend justice à l’intérêt que nous devrions tous porter envers les poumons de notre planète et leurs peuples. La force de ce livre : une histoire engagée mais jamais moralisatrice.

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